La famille HUMEZ à Djibouti

Lors de notre sortie prévue pour le char à voile, nous avons eu la chance de voir passer le convoi du khât, escorté de près par la Police. Le khât est une plante dont les feuilles contiennent une substance hallucinogène.

Le khât est consommé de façon quotidienne par les hommes Djiboutiens qui aiment "brouter" durant des heures. Ce sont les feuilles fraîches qui sont mâchées longuement et mélangées à la salive, le consommateur forme une grosse boule qu'il garde dans la bouche pendant plusieurs heures. L'usage du khât est un rituel "sacré" à Djibouti. C'est pourtant un véritable fléau pour les effets néfastes qu'il a sur la santé et les finances des Djiboutiens.

Il ne faut pas se voiler la face, les Djiboutiens préfèrent acheter leur botte quotidienne que d'acheter de la viande pour nourrir leur famille. Mais en même temps, leur consommation de khât leur font oublier le sentiment de faim et leurs conditions de vie souvent difficiles.

Quel est le rôle des femmes dans tout ça? Les femmes vendent le khât dans de petits cabanons répartis partout dans la ville et ses alentours, dans des sacs en toile de jute humide pour conserver leur botte au frais.

Paradoxe Djiboutien...Le khât leur permet à elle de nourrir leur famille à défaut des maris.

(Il est difficile et interdit de capturer les photos des cabanons...)